ARTHROSE et SILICIUM ORGANIQUE
Qu’est-ce que l’arthrose ?
Selon l’INSERM, « l’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue. Elle se caractérise par une destruction du cartilage qui s’étend à toutes les structures de l’articulation, notamment à l’os et au tissu synovial.
Le cartilage tapisse les extrémités osseuses d’une articulation, leur permettant de glisser l’une sur l’autre. Dans l’arthrose, il perd en épaisseur, se fissure et finit par disparaître. Cela entraîne des douleurs et un handicap majeur avec une perte de mobilité. Actuellement, les mécanismes de cette dégradation sont mal connus et font l’objet d’une recherche active. »
Selon le Dr Guez (voir l’article hydrotomie-percutanée), « le processus arthrosique naît d’une rupture de l’équilibre construction-destruction, au profit de ce dernier au sein de l’os. »
Il en résulte une modification micro-architecturale anarchique avec un trouble de la distribution du calcium, faisant coexister :
- ostéoporose : il s’agit de la raréfaction et fragilisation de la trame osseuse centrale, avec un risque de fracture
- et ostéocondensation : c’est un excès de calcification avec des irrégularités en périphérie.
Il peut y avoir pour conséquences :
- un pincement discal
- une compression des racines nerveuses (avec ostéophytose ou «becs de perroquet») à l’origine d’une sciatique par exemple.
- une destruction partielle ou totale du cartilage (ex. : Genou ou hanche).
En résumé, ce phénomène de contrainte des éléments constitutifs (calcifications avec grande dureté contre des éléments fragiles mous : disques, cartilages, tendons, nerfs, ligament, synoviale) aboutit à une lésion d’origine mécanique au sein de l’articulation.
Des douleurs, raideurs et ankyloses peuvent alors rythmées vos jours et vos nuits.
L’avis médical est que l’arthrose est irréversible et que tout ce que l’on peut essayer de faire est de freiner son développement.
Or, en comprenant comment se développe ce processus de dégénérescence, il est alors facile d’envisager une solution.
Le rôle du cartilage
La partie la plus souvent affectée est le cartilage mou qui est à l’extrémité de l’os. Cela ressemble à une partie molle, caoutchouteuse, mais élastique, légèrement transparente et normalement entre deux articulations.
L’élasticité de ce cartilage est essentielle, car c’est lui qui protège les os des mini-chocs constants provoqués par vos mouvements, et qui facilite le frottement d’un os sur l’autre.
Vu au microscope, ce cartilage peut faire penser à la structure d’une éponge.
- Lorsque votre articulation n’est pas sollicitée, il est rempli de liquide.
- Lorsqu’il y a un choc ou une pression, le liquide en sort, comme l’eau lorsque vous pressez votre éponge gorgée d’eau.
Physiologiquement, plus on vieillit, et plus on se déshydrate. Certains tissus en pâtissent plus que d’autres, car ils peuvent ou pas vascularisés (peu de vaisseaux sanguins pour apporter eau et nutriments). Il s’agit des ligaments et tendons, des disques inter-vertébraux et… des cartilages !
Donc, si l’on admet que lorsque l’éponge sèche, elle devient cassante et perd de son élasticité, on peut facilement comprendre qu’il en soit de même pour le cartilage : en s’assèchant, il devient moins souple et est davantage « friable ». Les chocs et les frottements répétés l’usent progressivement.
L’os est alors directement exposé et commence à s’abimer, voire à se déformer et les douleurs se manifestent !
De quoi est fait le cartilage ?
Le cartilage n’est pas vascularisé ni innervé. Il est constitué à environ 70 % d’eau et de sels minéraux et se nourrit par imbition.
Le collagène et les glycoprotéines (polysaccharides dont le fameux sulfate de chondroïtine) sont de grosses molécules composées de sucre et de protéines qui forment la trame dans laquelle le liquide circule.
Le cartilage est fabriqué par des chondrocytes qui :
- veillent à ce qu’il y ait assez de cartilage,
- le nettoient lorsque le collagène ou les glycoprotéines sont trop vieilles.
Par ailleurs, pour constamment régénérer nos cartilages, nous avons besoin d’un élément fondamental : le silicium.
Il est vital pour la synthèse des fibres de collagène présentes dans le cartilage.
Toute carence en silicium nous appauvrit en collagène, et ce collagène est justement le lien qui maintient les molécules de notre cartilage.
Sources et assimilation du silicium?
Notre alimentation devrait pouvoir être la source de tous nos besoins.
Certaines plantes en sont naturellement riches : la prêle ou l’extrait de bambou sont d’ailleurs largement utilisés dans la composition des compléments alimentaires.
Pourtant, il est bon de se rappeler quelques points essentiels :
- l’alimentation industrielle n’est pas notre meilleure alliée.
Elle a tendance à provoquer en nous une acidose que l’organisme cherche en permanence à compenser en puisant dans les minéraux. Elle peut donc par ce biais nous appauvrir en silicium.
Une alimentation de saison, colorée et la moins traitée/transformée possible restant la plus adaptée. - notre estomac fabrique l’acide nécessaire à l’assimilation du silicium. Une perturbation de production de cet acide aura immanquablement une incidence.
- la perméabilité membranaire intestinale pourrait faire naître une carence endogène au niveau du passage des oligo-éléments (calcium, magnésium, fer…), des acides aminés (pour la synthèse des protéines), ainsi que pour l’élaboration hormonale, créant à son tour des troubles neuroendocriniens avec retentissement osseux.
Quelles conséquences ?
- La douleur
Au départ de peu d’intensité ou fugace, elle peut devenir de plus en plus présente et puissante. De lancinante à vive, ponctuelle ou permanente, la douleur est un ressenti personnel que nul ne peut évaluer pour quelqu’un d’autre.
Le pire est lorsqu’elle impacte chaque jour le quotidien et qu’à chaque accalmie, la crainte qu’elle réapparaisse prend le dessus.
- Le ralentissement ou l’arrêt de toute activité physique
La douleur est souvent à l’origine d’un cercle infernal : ayant plus souvent mal à la suite d’activités physiques, et la douleur se calmant ou cessant au repos, la tentation est alors grande d’en faire moins, de « s’économiser » physiquement et psychologiquement. Pourtant, continuer à bouger est primordial pour maintenir la souplesse des articulations.
- Processus de dégénérescence
Inflammations, déformations, craquements, raideurs ou ankyloses. Ces symptômes peuvent accompagner ou non la douleur et, selon les cas, seront désignés sous des noms différents.
Mais ce qui est à retenir, c’est que le cartilage entame un processus de dégénérescence.
Cela peut concerner toutes les articulations de notre corps et les parties les plus souvent atteintes sont : les genoux, les hanche, le bas du dos, la nuque et les mains.
- La prise de médicaments
Devant un tel tableau clinique (confirmé par radio, IRM ou scanner), le médecin prescrit le plus souvent un antalgique et/ou un anti-inflammatoire. Dans certains cas, l’usage de cortisone semble nécessaire.
Ces médicaments soulagent, certes, mais :
- ils ne visent qu’à « traiter » le symptôme douleur et non la cause de la douleur
- ils s’accompagnent souvent de complications dues à leurs effets secondaires et vous vous trouvez dans une situation paradoxale à devoir prendre d’autres médicaments pour soigner les effets secondaires des précédents !
Les solutions
- Avoir une hygiène de vie la plus saine et la plus hypotoxique possible
- Une alimentation vivante, de saison, bio (je reparlerai de cette notion trop largement utilisée à des fins industrielles).
- Un sommeil de qualité qui soit récupérateur.
- Une activité physique régulière et adaptée à chacun(e)
- Un environnement le moins pollué et toxique possible
- Aider l’organisme à se détoxifier
- Diète ou monodiète
- Cure de raisin ou de sève de bouleau
- Jeûne intermittent
- Jeûne saisonnier
- Apposition d’une bouillotte chaude chaque soir sur la région du foie
- Marcher régulièrement
- Faire de la méditation, du yoga, du taï-chi, de la cohérence cardiaque…
- Utiliser des compléments alimentaires
Par cure ou de façon continue, vous pouvez utiliser les compléments alimentaires riches en silice (les produits donnés en exemple ci-dessous ne sont que des exemples dont la liste n’est pas exhaustive).
Je préfère l’utilisation des compléments alimentaires sous forme liquide qui, gardés en bouche quelques minutes, passent directement dans la circulation du sang (grande richesse de vaisseaux sanguins sous la langue). Ils n’ont pas à passer la barrière intestinale et leur assimilation ne dépend pas de la qualité de la muqueuse intestinale.